POURSUITE D'UNE AVENTURE FRANCOPHONE DANS L'OUEST CANADIEN
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La Société éducative de l'Alberta
Pour répondre à certains besoins exprimés par la communauté de l'Alberta a été fondée, en juillet 1987, la Société éducative du projet conjoint de l'Alberta. Trois mois plus tard, avec l'appui de neuf associations francophones de la province, cet organisme à but non lucratif soumettait une demande de subvention à Emploi et Immigration Canada afin de mettre sur pied un programme de formation d'agents de développement communautaire. Les fonctionnaires de ce ministère étaient très enthousiastes à l'idée de regrouper ces neuf associations en une seule entité. Le Projet conjoint I, premier de ce genre au Canada, était alors lancé permettant à la Société de mettre sur pied, en collaboration avec la Faculté St-Jean (Université de l'Alberta), le programme de formation en développement communautaire. Puis, en février 1990, l'organisme a emménagé dans les locaux du Centre culturel Marie-Anne-Gaboury, nouvellement ouvert, et prenait définitivement le nom de « Société éducative de l'Alberta ».

Depuis sa création, la Société éducative de l'Alberta s'est surtout spécialisée dans la gestion de programmes de formation et de recherche d'emplois destinés principalement aux adultes et aux chômeurs. De plus, pour s'adapter aux réalités changeantes du marché du travail en Alberta, la Société a continuellement modifié sa mission, offrant maintenant ses cours et ses services tant aux membres des communautés franco-albertaine et acadienne qu'aux anglophones et autochtones de la province. Aujourd'hui, elle souhaite avant tout aider toute personne sans emploi ou sous-employée à développer ses aptitudes à l'emploi afin qu'elle puisse intégrer le marché du travail.



Jusqu'à ce jour, la Société éducative de l'Alberta a offert des programmes de formation théorique et pratique à plus de 2000 personnes, leur permettant ainsi de se trouver un meilleur emploi. Elle a également aidé à faire augmenter le nombre de personnes bilingues qualifiées disponibles à l'emploi.

Au fil des années, la Société éducative de l'Alberta a acquis une solide expérience dans la prestation de cours spécialisés.

PROJETS EN COURS
1. ÉCOLE VIRTUELLE SCHOOL - ISO KELOWNA (JANVIER 2001):
L'École Virtuelle School, créée en 1998 par la Société éducative de l'Alberta, ouvrira à Kelowna (Colombie-Britannique) un nouveau campus. Cette école offrira, dans un environnement amical et relaxant, divers cours de commerce électronique grâce auxquels les étudiants acquerront toutes les connaissances et habiletés nécessaires pour commercer efficacement par l'intermédiaire d'Internet.

2. ÉCOLE VIRTUELLE SCHOOL - CAMPUS AU YAOUDÉ:
La Société éducative de l'Alberta (SÉA) est fière de transporter son expertise en éducation aux adultes à une nouvelle clientèle, cette fois de l'autre côté de l'Atlantique. En effet, grâce à la contribution de l'Agence intergouvernementale de la francophonie (AIF) et à la participation des Salésiens de Don Bosco du Cameroun, la SÉA ouvrira dans les prochains mois une classe informatique à Yaoundé, la capitale du Cameroun.

3.LA FAMILLE DE L'AN 2000 (JUILLET 2000):
Ce projet est une initiative des réseaux d'apprentissage communautaires, de la Société éducative de l'Alberta et de l'Institut Guy-Lacombe de la famille. Le réseau d'apprentissage communautaire vise à inculquer aux membres une culture d'apprentissage, et ce, tout au long de leur vie. Ce projet-pilote consiste donc à établir, par le biais des centres de l'Institut Guy-Lacombe de la famille, des liens et des services d'aide et d'entraide intégrés à l'autoroute électronique et destinés aux familles franco-albertaines. Il a également pour but de leur rendre accessible le matériel, les ressources et les services en français nécessaires à l'apprentissage. Ainsi, en plus d'acquérir de nouvelles connaissances, ces familles pourront utiliser leur langue, approfondir leur culture et développer un sentiment d'appartenance à la communauté francophone de l'Alberta.

COURS :
1. COURS DE LANGUE:
Depuis 1998, la Société éducative de l'Alberta offre des cours de français langue seconde et d'anglais langue seconde grâce aux subventions offertes par Edmonton Community Adult Learning Associations (ECALA). Grâce à ces cours, la Société rejoint tant la clientèle francophone nouvellement arrivée en Alberta que les anglophones qui désirent apprendre la deuxième langue officielle du Canada. Pour les uns, ces cours leur permettront de mieux maîtriser la langue anglaise et ainsi se trouver plus facilement un emploi, alors que pour les autres, la connaissance du français sera un atout et leur procura une certaine satisfaction personnelle.

2. COURS D'INFORMATIQUE:
En 1998, la Société éducative de l'Alberta fondait l'École Virtuelle School (EVS). Cette école offre maintenant plus de 100 titres de cours pouvant être suivi en classe ou à la maison. La Société éducative de l'Alberta donne aussi des cours d'introduction à l'informatique financés pas Edmonton Community Adult Learning Associations (ECALA). Ces cours d'une durée de trente heures se donnent à tous les mois le soir.

PROGRAMMES
1.PROJET CONJOINT EN DÉVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE:
Ce projet a permis à la Société éducative de l'Alberta de mettre sur pied, en collaboration avec le département de l'éducation permanente de la Faculté St-Jean (Université de l'Alberta) un cours de niveau collégial. Les participants recevaient à la fin du programme un certificat attestant qu'ils avaient réussi le cours de développement communautaire. Le gouvernement albertain a financé, pendant deux ans, le volet provincial de ce projet.

PROJET CONJOINT I et II (1988/89, 1989/90) EDMONTON :
Ce projet, répondant aux critères du programme Développement de l'emploi du ministère de l'Emploi et de l'immigration, était fondé sur l'hypothèse qu'une formation jumelée à un stage en milieu de travail permettrait aux chômeurs de longue date de s'intégrer avec succès au marché du travail. D'une durée de 52 semaines, ce cours comprenait dix modules dont « introduction au développement communautaire », « intervention communautaire et techniques de travail », « structures gouvernementales », etc. Vingt-neuf agents en développement communautaire ont ainsi pu être formés grâce à la collaboration de 24 organismes francophones de la région d'Edmonton. Résultat: 92% de succès.

PROJET PROVINCIAL EN DÉVELOPPEMENT
COMMUNAUTAIRE (PPDC) (1989/90) :
Le PPDC est une réplique du Projet conjoint d'Edmonton. En octobre 1988, trois organismes provinciaux avaient demandé à la Société éducative de l'Alberta de mettre sur pied un programme de ce genre qui serait par contre destiné uniquement aux communautés francophones de la province. 28 nouveaux agents en développement communautaire ont alors été formés : neuf stagiaires àCalgary, un à Lethbridge, neuf dans les régions de St-Paul, Bonnyville et Plamondon, trois à Fort McMurray et six dans la région de Rivière-la-Paix. Tous les stagiaires avaient été recrutés sur place et 29 organismes francophones ont contribué à la réussite de ce projet. Résultat: 92% de succès.

Pour visionner les archives vidéo vous devez installer l'extensions QuickTime disponible pour PC ou MAC.

Il peut être téléchargé gratuitement et installé facilement sur votre ordinateur à l'adresse suivante : http://www.apple.com/quicktime/download/

2.PROGRAMME D'INTÉGRATION PROFESSIONNELLE (PIP):
PIP I et II, (1988/89, 1989/90) EDMONTON : Ce programme s'adressait aux jeunes décrocheurs de 15 à 24 ans. Les objectifs poursuivis étaient de leur redonner une certaine confiance en eux-mêmes, leur apprendre à fonctionner en milieu de travail ainsi que leur permettre d'acquérir des compétences professionnelles. Le programme a par la même occasion permis de combler le manque de commis de bureau bilingues en Alberta. La Société éducative de l'Alberta a donc formé plus de vingt-six jeunes. Chaque session a duré 44 semaines. Quant aux résultats concrets, ils ont été très bons compte tenu des difficultés rencontrées lors du recrutement des participants ainsi que des limites imposées par le programme lui-même. Résultat: 68% de placement.

PIP (1990/91) CALGARY: Le même projet a été développé à Calgary et a duré 40 semaines. Les seize décrocheurs inscrits ont reçu une formation de commis de bureau pour leur permettre d'intégrer la vie active. Étant donné la particularité du marché de l'emploi à Calgary, où la clientèle est en constante migration, les résultats obtenus ont été moins remarquables que ceux de PIP - région Edmonton. Résultat: 50% de placement.

3. PROGRAMME DE TECHNICIENS EN THÉÂTRE (1989/90) EDMONTON:
Ce projet s'adressait tant aux jeunes qu'aux adultes qui retournaient sur le marché du travail et, plus particulièrement, celui des arts de la scène. Il permettait également de combler le manque de techniciens et de régisseurs de théâtre professionnels en Alberta. Il comprenait trois modules théoriques de base : éclairage, son et décors. Au cours de leur formation pratique, les étudiants étaient placés dans des compagnies de théâtre d'Edmonton qui manquaient de personnel qualifié. Sous la supervision du directeur artistique du Théâtre français d'Edmonton (TFE), six étudiants ont suivi la formation. Résultat: 83% de succès.

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4. PROGRAMME DE FORMATION GÉNÉRALE ET SPÉCIALISÉE EN AIDES EN MILIEU SCOLAIRE:
AMIS I et II (1990/91, 1991/92) EDMONTON : Pour répondre à un désir exprimé par quelques commissions scolaires qui avaient besoin d'employés bilingues qualifiés pour travailler dans leurs écoles francophones et d'immersion, la Société éducative de l'Alberta a développé un programme de formation d'assistants professeurs. Cinq commissions scolaires ont appuyé la première phase du programme AMIS alors que douze écoles d'Edmonton et en région ont collaboré au succès de ce programme. Quatorze femmes, désirant réintégrer le marché du travail, ont alors suivi, pendant 26 semaines, la formation offerte. Cependant, le second programme AMIS a accueilli tant des femmes que des hommes et quinze nouvelles personnes ont suivi, pendant 32 semaines, la formation d'assistants professeurs. Cette fois-ci, quatorze écoles ont collaboré au programme. Le taux de succès d'AMIS I a été de 90% alors qu'il était de 70% pour AMIS II.

AMIS I (1991/92) RIVIÈRE-LA-PAIX : Pour répondre au manque de personnel qualifié dans cette région, la formation d'assistants professeurs a été offerte à six personnes de Rivière-la-Paix durant 37 semaines. Ce projet a été réalisé dans le cadre d'un programme de réintégration professionnelle. Six écoles ont collaboré à la réussite de ce programme. Résultat: 70% de succès.

5. PROGRAMME OPTION PLUS:
Option Plus I à IV (1991 à 1999) EDMONTON : Grâce au programme Option Plus, le nombre de chômeurs à Edmonton et en région a diminué. Les individus qui y ont participé ont appris à utiliser les nouvelles technologies ainsi qu'à cibler les ressources pouvant les aider à réintégrer le marché du travail. Plus de 1000 prestataires de l'assurance-chômage ont, durant ces neuf années de programme, participé aux ateliers offerts par Option Plus. Résultat: 80% de placement.



Option Plus I à V (1993 à 1999) MONCTON (NB): Après avoir connu un énorme succès à Edmonton, un contrat a été signé avec Emploi et Immigration Canada (aujourd'hui connu sous le nom de ministère des Ressources humaines). Le programme a permis d'accueillir, durant cinq ans, plus de 750 chômeurs. Résultat: 74% de placement.

6. PROJET DE FORMATION D'AIDES-COMPTABLES BILINGUES EDMONTON:
De 1991 à 1994, ce programme a permis à une quarantaine de personnes de suivre une formation d'aides-comptables bilingues. Le projet PAC s'adressait tant aux femmes qu'aux hommes et chaque session durait 36 semaines. La deuxième année du programme a connu un vif succès puisque tous les participants, quinze au total cette année-là, ont réussi à se trouver un emploi à la fin de la formation.



7. PROGRAMME DE FORMATION D'AGENTS DE CENTRES D'APPELS (1998):
Pour réaliser ce programme offrant une formation en télémarketing mais aussi axée sur le service à la clientèle, la Société éducative de l'Alberta a formé un partenariat avec Grant MacEwan Community College. Dix-neuf étudiants ont appris, durant cette formation, comment utiliser les logiciels spécifiques aux centres d'appels et ils ont acquis des compétences dans les domaines de la vente, du marketing, etc.

8. POUR UNE THÉÂTRALITÉ FRANCO-ALBERTAINE (1993/94) EDMONTON:
Ce projet a été mis sur pied par la Société éducative de l'Alberta en collaboration avec l'UniThéâtre et l'Association canadienne-française de l'Alberta (A.C.F.A.). Le programme avait pour objectif de former des comédiens et des comédiennes professionnels de langue française. Les dix personnes inscrites ont reçu plus de 850 heures de cours théoriques et pratiques offerts par le Conservatoire d'art dramatique de Québec.

9. NOUVEAU DÉPART (1994 à 1997) EDMONTON:
Ce projet a permis à cinquante femmes âgées de 30 ans et plus et qui, depuis de nombreuses années, s'étaient retirées du marché du travail de se trouver un emploi. L'objectif principal était de les motiver et de leur redonner confiance en leurs compétences. Les participantes ont reçu 330 heures de formation théorique et pratique.

10. ACCÈS PLUS:
Cette base de données permettait aux Franco-albertains à la recherche d'un emploi d'y inscrire, pour une durée de six mois, leur curriculum vitae qui pouvait dès lors être consulté par des employeurs potentiels. En effet, ce service s'adressait également aux compagnies, aux organisations, aux services communautaires, etc., à la recherche d'employés unilingues français ou bilingues français-anglais. Les employeurs pouvaient également y afficher leurs offres d'emploi. De plus, grâce à ce service, il était possible d'identifier plus facilement les besoins prioritaires en matière d'emploi.

11. PROGRAMMES DE TECHNIQUES ADMINISTRATIVES INFORMATISÉES (TAI):
La Société éducative de l'Alberta a offert ce programme à quatre reprises soit, de 1996 à 1999. La formation était principalement axée sur la comptabilité informatisée mais incluait également différents cours reliés au travail de bureau (réception, secrétariat, utilisation de logiciels informatiques). En moyenne, les sessions duraient 31 semaines et, au total, 57 personnes ont suivi ce programme qui offrait aux chômeurs, aux personnes qui désiraient se réorienter ainsi qu'aux jeunes en transition entre l'école et le marché du travail mais ne possédant de compétences spécialisées de recevoir une formation théorique adéquate dans un domaine en demande. De plus, les stages leur permettaient d'acquérir une expérience de travail pratique et de se trouver par la suite un emploi.



12. JEUNES STAGIAIRES CANADA (JST):
Depuis 1998, la Société éducative de l'Alberta est en charge de ce programme pour la région d'Edmonton. Quarante-quatre jeunes ont bénéficié jusqu'à maintenant de ce programme d'une durée de quatre semaines. Au cours de JST, les participants reçoivent des allocations de subsistance et un conseiller professionnel en recherche d'emploi les supervise et les conseille dans leurs démarches. Financé par Développement des ressources humaines Canada, Jeunes Stagiaires Canada a pour but d'aider les jeunes de 17 à 30 ans, qui sont sans emploi ou sous employés, à trouver leur premier emploi relié à leur domaine d'études. Il permet donc aux jeunes d'améliorer leurs compétences, d'acquérir de l'expérience de travail et de profiter par la même occasion de l'expertise des entreprises afin de réussir leur intégration au marché du travail.

13. JEUNESSE CANADA AU TRAVAIL (JCT):
Depuis 1996, la Société éducative de l'Alberta gère le programme Jeunesse Canada au travail dans les deux langues officielles (JCT2LO) pour l'Alberta, la Colombie-Britannique et le Yukon. JCT2LO offre à des étudiants du postsecondaire l'occasion de travailler dans un domaine lié à leurs études, dans leur deuxième langue officielle et, généralement, dans une région autre que celle où ils résident. Les stages sont d'une durée variant entre huit et seize semaines et ont lieu dans des entreprises privées ou publiques et dans des organismes à but non lucratif. Environ 440 étudiants de partout au Canada ont pu profiter jusqu'à maintenant de ce programme pour acquérir une expérience de travail enrichissante.
Témoignage

14. PROGRAMME LANGUES ET TRAVAIL:
Ce programme a été élaboré par le ministère du Patrimoine canadien dans le cadre de Stratégie emploi jeunesse. Il est également une initiative conjointe du programme Jeunesse Canada au travail dans les deux langues officielles (JCT2LO), également développé par Patrimoine Canada, et du Programme de bourses d'été de langues (PBEL) qui, lui, est géré par le Conseil des ministres de l'Éducation du Canada (CMEC). Dans le cadre de ce programme, la Société éducative de l'Alberta a réalisé, en 1998 et 1999, un guide expliquant en détail le programme, sa mission, ses objectifs, etc. Elle a également conçu un dépliant qui a été envoyé à tous les étudiants par les universités participant à ces programmes. Grâce à Langues et travail, les jeunes pouvaient acquérir de l'expérience de travail et améliorer en même temps leur maîtrise de l'anglais ou du français.